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Le développement durable dans la conduite du changement

Sunday, 14 April, 2024

71%, c’est le pourcentage de 100 entreprises à l’origine du réchauffement climatique depuis 1988 selon un rapport de la CDP (Carbon Disclosure Project). Aujourd’hui, il ne s’agit plus d’un risque mais d’une réalité. Notre atmosphère se réchauffe. Il a déjà augmenté de 1°C depuis l’ère préindustrielle. À la veille de la Semaine Européenne dédiée au Développement Durable, il est important de rappeler comment les entreprises doivent l’intégrer dans leur conduite du changement et dans leur politique RSE.

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1. Se fixer des objectifs en matière de développement durable 

Les entreprises sont acteurs de ce monde en transition. Le développement durable est un objectif qui va de pair avec la performance d’une entreprise ou d’une organisation. Les États membres Nations Unies ont établis depuis 2016, 17 objectifs pour le développement durable et 169 sous-objectifs. Véritable appel à l’action pour protéger la planète, ils pourraient se révéler être une source de croissance. Par exemple, atteindre l’égalité entre les sexes pourrait entraîner une hausse de 11 à 26% du PIB global d’ici à 2025 selon le McKInsey Global Institute.

Afin d’intégrer le développement durable dans son programme de conduite du changement et dans sa politique RSE, les entreprises doivent se fixer des objectifs économiques, commerciaux mais également en interne. Ils peuvent être très variés : réduire les émissions carbones dans sa chaîne de production comme le fait L’Oréal avec son engagement “carbon balanced”. Des initiatives en France commencent à se développer comme avec Sami, une plateforme qui permet de mesurer le bilan carbone de votre entreprise, de vos produits et de vos services.

Exemple de bilan carbone fourni par Sami.eco

Une entreprise peut également financer des projets environnementaux et sociaux pour compenser. De son côté, Orexys neutralise l’empreinte carbone liée aux déplacements de ses collaborateurs en plantant des arbres moringa en jardins scolaires au Togo, en partenariat avec l’ONG locale.

Les artisans mettent aussi en place des initiatives afin d’agir pour l’environnement. Différentes actions peuvent également être mises en place dans le secteur de l’événementiel pour atteindre ses objectifs en matière de développement durable. 380 millions d’emplois seraient créés d’ici à 2030 si les objectifs mondiaux de l’ONU étaient réalisés. Guider ses clients et ses collaborateurs dans la transition énergétique est un aspect important en apprenant à chacun à être résilient pour faire face à une crise.

2. Apprendre à être résilient 

Être résilient, c’est la capacité d’une entreprise à acquérir les qualités d’adaptation nécessaires pour survivre en toute circonstance. Ce concept fait de plus en plus parler dans le monde des organisations et du côté des pouvoirs publics. Il s’agit avant tout d’un état d’esprit. Il y a plusieurs niveaux au sein d’une entreprise : organisationnelle, collective et individuelle. À tous les niveaux, des étapes doivent être respectées pour renforcer la résilience d’une entreprise. La plus importante est de cultiver l’intelligence collective et l’introspection afin de former une coopération en interne.

La communication au sein d’une équipe est un facteur déterminant pour faire face à une crise. Selon une étude de Cone Communication75% des sondés estiment qu’une entreprise doit engager ses salariés sur la RSE, en partageant leurs objectifs, leurs progrès ou encore leurs stratégies. Ils sont 71% à vouloir que leur employeur leur fournisse plus d’opportunités de s’investir dans des actions pour améliorer l’impact social et environnemental de leur entreprise. Un team building qui reflète vos valeurs est un bon moyen pour que vos collaborateurs passent à l’action et intègrent ce concept de “résilience”.

En conclusion, le développement durable au sein du programme de conduite de changement d’une entreprise s’établit grâce à des objectifs concrets et une communication transparente afin que les collaborateurs deviennent de véritables ambassadeurs.

3. Faire de l’économie circulaire, l’un des axes clés de son engagement pour le développement durable

L’économie circulaire, kezako ? Elle consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets. L’objectif ? Passer d’une société du tout jetable à un modèle économique plus circulaire.

Les principaux champs d’actions pour une entreprise sont :

  • L’extraction / exploitation et achats durables
  • L’éco-conception
  • L’écologie industrielle et territoriale
  • L’économie de la fonctionnalité
  • La consommation responsable
  • L’allongement de la durée d’usage des produits
  • Le recyclage
Source : Ademe

L’artisanat est un premier pas pour intégrer le développement durable dans votre programme de conduite de changement. Découvrez vite Wecandoo pour organiser des expériences conviviales et responsables au sein de vos équipes.